Vous êtes adepte d’ornithologie ? Alors, partez pour le Guatemala avec Puraventura : notre circuit spécialement dédié à l’observation des oiseaux est fait pour vous ! Voici 13 bonnes raisons d’aller repérer l’oiseau rare au Guatemala.
Si vous visitez le Costa Rica, il y a de fortes chances que vous atterrissiez à San José et que votre séjour commence là. Alors, pendant que vous y êtes, découvrez ce que la capitale costaricienne a à offrir ! Cette ville de deux millions d’habitants est le lieu idéal pour aller à la rencontre de la population, déguster de la succulente cuisine et vous immerger pleinement dans la culture de la pura vida. Si vous prévoyez de rester un peu à San José, voici quelques incontournables.
1 – L’histoire
Le bird-watching est un secteur en pleine expansion au Guatemala. Marqué par la violence jusqu’à la fin des années 1990, ce pays désormais en paix rattrape ses voisins, le Costa Rica et le Bélize, devenant lui aussi une destination de prédilection pour l’observation des oiseaux.
source : canva
2 – La géographie
De l’Alaska à l’Amérique du Sud, les oiseaux migrateurs suivent deux couloirs de migration : l’un en longeant la façade pacifique, l’autre en passant par la façade Atlantique et les Caraïbes. L’Amérique centrale forme un isthme, véritable passage obligé pour des centaines de milliers d’oiseaux. Ainsi, le Guatemala abrite pléthore d’espèces d’oiseaux endémiques et migrateurs.
3 – Parcs nationaux, aires protégées, réserve de biosphère
Dans le cadre de l’initiative régionale du corridor biologique mésoaméricain, le Guatemala compte parmi les sept pays d’Amérique centrale menant une politique volontariste de conservation des aires protégées. Les premiers parcs naturels guatémaltèques datent de 1955. Outre trois grands parcs nationaux confinant aux frontières mexicaines dans le département de Petén, citons la réserve de biosphère Maya (21 130 km²) encadrée par l’UNESCO.
source : canva
4 – L’écotourisme
Les communautés locales sont incitées à préserver cette source de revenu qu’est la biosphère guatémaltèque face à d’autres formes de développement moins durables. Soutenant le tourisme solidaire, le pays développe son réseau de transport et des capacités d’hébergement écoresponsables, y compris dans les villages isolés.
source : canva
5 – Visites guidées de bird-watching
Lors de votre voyage au Guatemala, des guides spécialisés en ornithologie vous aideront à pointer vos jumelles dans la bonne direction. Attention, pour voir le plus d’oiseaux, il faut se lever à l’aube ! La meilleure période est le mois d’avril : pendant la principale saison de reproduction, ils déploient leur plumage nuptial le plus chatoyant.
6 – Des oiseaux uniques au monde
Certains oiseaux endémiques vivent exclusivement au Guatemala : le dindon ocellé, dans les réserves du Petén, et l’oréophase cornu, de la région du lac Atitlán, mais aussi le tangara bifascié, le moucherolle ceinturé, le motmot à gorge bleue et le magnifique motmot à sourcils bleus, avec sa longue queue d’une élégance sans pareille. Autant d’oiseaux tropicaux qui doivent absolument figurer sur votre liste d’observation !
oréophase cornu - source : canva
7 – Le parc national de Tikal
Une randonnée dans le parc national de Tikal, dans le Petén, est un incontournable pour deux raisons : l’observation des oiseaux et la découverte de la culture maya, avec ses sites archéologiques, temples et pyramides. Le temple de Tikal, d’une hauteur de 47 m, domine la forêt tropicale. Du haut des ruines, au bout de 500 marches, vous aurez une vue panoramique, idéale pour repérer les oiseaux les plus rares. Certains ont un plumage si coloré que vous les distinguerez même dans le brouillard des forêts de nuages.
8 – Au cœur du pays maya : le quetzal resplendissant
À la découverte des temples mayas de Tikal, vous pourrez également admirer des espèces splendides comme le manakin à tête rouge, le toucan à carène et le faucon orangé. Sur les hauts plateaux du pays maya, vous observerez le quetzal resplendissant. Cet oiseau majestueux figure sur les armoiries du Guatemala, dont il est l’emblème national. Il a même donné son nom à la monnaie guatémaltèque. En effet, ses plumes étaient une monnaie d’échange pour les Mayas et les Aztèques à l’époque précolombienne. Oiseau mythique à la beauté légendaire, lié au dieu mexicain Quetzalcoatl, qui signifie « serpent à plumes », il se distingue par ses longues plumes d’un vert-bleu irisé, dont les rois ornaient jadis leurs parures. Chaque année, après la nidification, l’oiseau sacré perd son plumage, qui repousse l’année suivante. Ses plumes souples et ondoyantes confèrent à son vol une grâce incomparable.
source : canva
9 – Le quetzal, mais aussi…
Le quetzal resplendissant vole la vedette aux autres espèces, mais il n’est pas le seul oiseau rare qu’abrite le Guatemala. Le calliste azuré, endémique des hauts plateaux entre 860 et 1 900 m d’altitude, vous ravira tout autant que les grands migrateurs comme le geai de Steller et le geai à face blanche. Dans le parc d’Antigua, notamment, vous serez subjugué·e par les variétés de colibris, tels que le saphir à oreilles blanches, le campyloptère violet et le colibri zémès. Saviez-vous que l’oiseau-mouche, qui se nourrit de petits insectes et du nectar des fleurs, était le seul oiseau à pouvoir battre des ailes en sens inverse ? Ses mouvements d’ailes et de langue sont si rapides qu’on ne peut les observer qu’en filmant au ralenti.
10 – Le Triangle Ixil, au cœur du pays maya
Le Triangle Ixil est formé par trois villages isolés du nord-est du Guatemala, dans le département de Quiché, vers la frontière mexicaine. La Sierra de los Cuchumatanes, la plus haute chaîne de montagnes de l’Amérique centrale (de 500 m à 3 800 m), est un havre de paix pour les oiseaux en pleine forêt tropicale. Des paysages à couper le souffle, des pistes chaotiques, des pentes vertigineuses.
11 – Semuc Champey et ses piscines naturelles
Envie d’observer les oiseaux tout en nageant dans des eaux turquoise ? Visitez le parc naturel de Semuc Champey avec ses cascades et ses piscines naturelles creusées dans la roche tendre. Grimpez à travers la forêt tropicale jusqu’au mirador : vous surplomberez alors ces vasques. Par des sentiers plus directs, vous pourrez vous rafraîchir dans des eaux aux températures idéales. On peut faire de la spéléologie dans les grottes, plonger dans les cascades, mais le moyen le plus agréable d’observer les quelque 100 espèces d’oiseaux qu’accueille ce parc naturel, c’est bien de faire du tubing : assis dans une bouée géante, laissez-vous glisser sur l’eau, bercé·e par le fleuve… une façon nonchalante et délicieuse d’admirer le paysage et les oiseaux.
source : canva
12 – Les mangroves du Río Dulce
Situé dans le nord-est du Guatemala, vers le Bélize, le Río Dulce est un petit paradis dans un écrin de forêt tropicale. Né dans le lac Izabal, il traverse le lac Golfete Dulce et se jette dans la mer des Caraïbes. En randonnée, sur les rives, à travers la végétation luxuriante, ou en canoë-kayak, en vous frayant une voie parmi les nénuphars, vous serez subjugué·e par les paysages féériques. Le biotope Chocón Machacas abrite 31 espèces de mammifères, 31 espèces de reptiles et amphibiens, 82 espèces de poissons, mais surtout quelque 130 espèces d’oiseaux qui n’attendent que vous ! Endémiques ou migrateurs, ils trouvent refuge sur le lac d’eau douce et dans les mangroves d’eau saumâtre.
13 – L’altiplano et le lac Atitlán
La région des volcans est une destination exceptionnelle pour les amoureux d’ornithologie. Sur les hauts plateaux, au bord du lac Atitlán, entouré de trois volcans grandioses, vous observerez différentes espèces telles que des parulines, mais aussi des geais (de Steller, à face blanche), des moucherolles (de Coues, huppé, ceinturé), des juncos aux yeux jaunes, des saphirs à oreilles blanches, des solitaires à dos brun, des merles à col roux, des troglodytes (à sourcils roux, à nuque rousse), des buses blanches, des touis à menton d’or, des amazones à nuque d’or, des tyranneaux à bec courbe, des tangaras bifasciés… Vous devez absolument vous rendre dans le parc naturel Corazón del Bosque. Quant à la réserve privée de Los Tarrales, elle compte à elle seule, sur les pentes de son volcan, sous différents microclimats, plus de 340 espèces d’oiseaux.
source : canva